Échouer pour mieux réussir

Dans le dernier article je vous expliquais mon sport et mon double projet.

Aujourd’hui, j’aimerais m’ouvrir un peu plus à vous, sur un aspect qui rejoint le monde professionnel tel que le vôtre.

En effet, dans le sport de haut niveau, il y a des hauts mais aussi beaucoup de bas. Sur les réseaux ou dans les podcasts, nous racontons souvent nos meilleurs souvenirs, nos belles performances, etc. Mais pour arriver jusque-là, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, sans obstacles ou remise en question. C’est pourquoi, j’ai décidé de vous partager certaines de mes difficultés, mais aussi comment j’ai réussi à y faire face.

Par quels moyens ? Quels outils ?

Il y a un an, j’ai été confronté au stress. Pas celui qui augmente ton rythme cardiaque, ou qui te donne la boule au ventre (ça je ne compte plus les fois où ça m’est arrivé 😉). Mais le stress qui te coupe les jambes, t’empêche de réfléchir correctement et te fait oublier comment faire ce que tu as répété des milliers de fois à l’entraînement. Vous captez ? Vous avez déjà vécu ça au travail ? C’est « normal » et on peut y faire face.

Pourquoi c’est « normal » ?

Lorsqu’on s’investit beaucoup dans le sport ou le travail, que l’on a un objectif préparé depuis plusieurs mois ou même année, on souhaite que cela réussisse du mieux possible.

C’est ce qu’il s’est passé pour moi lors des sélections aux championnats du monde 2022. Conséquence : première fois depuis mes années cadettes que je n’étais pas prise pour LA compétition de l’année.
Gros vide. Incompréhension. Remise en question. Puis Résilience.
En effet, aujourd’hui, lorsque je regarde en arrière, cette difficulté m’a apporté bien plus qu’une victoire.

Mais comment avoir cette résilience ?

L’une des clés de mon projet sportif a été la préparation mentale. Cet accompagnement m’a fait le plus grand bien.
A la fois dans mon bien-être quotidien mais aussi et surtout dans l’appréhension des enjeux à la fois sportifs et professionnels.

J’ai appris à ses côtés, à identifier mes points forts et mes points faibles. J’ai mis des mots sur mes ressentis et ainsi, j’ai compris ce que je souhaite vraiment et qui je suis dans mon quotidien.
Durant ces 5 années à ses côtés, j’ai construit une petite palette d’outils qui m’aident à gérer certaines de ces situations.

Chaque semaine, je continue de m’entraîner mentalement à travers des exercices de respiration, « d’organisation », de visualisation, etc. Tout comme vous, j’ai un emploi du temps chargé, mais je vous assure que prendre 5 min de temps pour soi quand tout s’accélère vous fera gagner bien plus de temps après 😉

Commencez déjà par 5 min de cohérence cardiaque par jour (le soir avant de dormir, dans les transports, avant une réunion importante, etc) et après quelques semaines vous pourrez noter l’effet positif que cela vous apporte.

Aujourd’hui, la préparation mentale ou la psychologie sont essentielles dans ma pratique et dans ma vie. En 2022, à la suite de ma « non-sélection », cela m’a apporté un nouveau souffle. J’ai su rebondir et je réalise en un mois mes plus beaux résultats (championne du monde U par équipe et championne de France).

Alors bien évidemment ça ne se passe pas comme ça à chacun de mes échecs (ça serait trop facile 😉). Louper une course n’est jamais facile pour une athlète. Mais j’ai décidé d’en faire un avantage depuis que j’ai les outils pour le faire.

Ainsi, si vous en voyez le besoin, je ne peux que vous encourager à démarrer ce travail mental, car finalement, le plus difficile est toujours le premier pas 😉

Et toi, face à un échec, quelles sont tes astuces pour avancer et te reconstruire ? N’hésite pas à me contacter pour les partager !

Dans mon prochain article, après un petit retour sur notre beau relais de la SaintéLyon, je vous raconterai en inside nos stages de préparation, direction Tenerife pour l’occasion !